Plus qu’un toit, J’accueille offre aux personnes réfugiées des connexions humaines avec ceux qui les hébergent, ainsi qu’un accompagnement individuel pour favoriser leur insertion sociale et professionnelle. Déjà présente dans une dizaine de villes, l’association a tout récemment posé ses valises en Bretagne, à Nantes, Rennes et Saint-Brieuc. Un maillage territorial que nous sommes fiers de soutenir à l’occasion de notre deuxième appel à projets.
En 2015, l’ONG Singa lance J’accueille, devenue une association indépendante en fin d’année dernière. Le principe est simple : les foyers qui souhaitent mettre à disposition une chambre ou un logement se manifestent sur le site web de J’accueille. Lorsque les demandes sont nombreuses, une antenne est ouverte et coordonnée par un salarié de l’association. À Rennes et à Saint-Brieuc, Laurine Le Floc’h contacte les volontaires, anime des réunions d’information, organise des rencontres entre les futurs cohabitants, assure le suivi des cohabitations, accompagne et oriente les personnes accueillies dans leur projet professionnel. Une multitude de missions que l’enveloppe de 10 000 € de notre fonds de dotation a permis de consolider cette année.
Laurine Le Floc’h souligne : « Notre postulat de départ : ceux que nous appelons les nouveaux arrivants n’ont pas uniquement besoin d’avoir un logement. Ils cherchent aussi à se connecter aux autres, à tisser des amitiés, et à découvrir la culture de leur pays d’accueil. » Elle ajoute : « nous nous attachons à mettre en relation des cohabitants selon leurs affinités — une passion, un sport, etc. — au-delà de la localisation géographique idéale pour la personne hébergée. Après une première rencontre, chacun peut décider de s’engager ou non à vivre ensemble, sur une période de 3 à 12 mois. » Une convention est ainsi signée, et l’aventure humaine peut commencer.
Il n’est pas rare que les nouveaux arrivants prennent leur envol pendant les trois premiers mois, car J’accueille est un tremplin. « Je suis en relation avec les acteurs de l’emploi en local, comme We Ker à Rennes, et les associations d’insertion sur nos territoires. À Saint-Brieuc, nous nous sommes rapprochés de Madera. Une fois logées, les personnes réfugiées peuvent se consacrer à leur vie sociale, apprendre et pratiquer le français, et trouver un emploi. »
Ces trois nouvelles antennes bretonnes ont besoin de se faire connaître auprès des habitants, qui peuvent participer aux réunions d’information — les dates sont précisées sur cette page, en dessous du formulaire d’inscription. Parlez-en autour de vous, partagez cet article et contactez Laurine Le Floc’h pour tout renseignement : 07 69 78 83 66 / laurine@jaccueille.fr.